Raymond Lulle, entre Jâbir ibn Hayyân et Jacob Boehme

RABAT Gerard

 

 

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    Résumé : Avant la crise averroïste datant de la fin du XIII e siècle, la théologie était la reine des sciences et toutes les autres étaient à son service, même la science naturelle avec pour base la théorie grecque des quatre éléments : Terre, Eau, Air et Feu. Il existait même, depuis le début du christianisme, une théorie naturaliste élémentale du "corps de résurection" fait de quintessence, synthèse harmonieuse des quatre éléments et de leurs qualités. Avant la chute et le péché d'Adam, cette quintessence était la matière pure dont était fait le paradis et dont sera fait la nouvelle "Jérusalem céleste" après la recréation finale du monde et la libération du mal conçu comme une disharmonie des éléments et de leurs qualités.

L'auteur retrace le devenir de cette théorie élémentale du "corps glorieux", au long de l'Histoire, depuis l'apôtre Paul jusqu'à Jacob Boehme en passant par Jabîr ibn Hayyân, Jean Scot Erigène et surtout Raymond Lulle dont un des livres qu'on lui attribue s'intitule De secretis naturae seu de quintessencia.

 

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Site "Cercle Raymond Lulle"